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Identité sociale contre compétitivité

Identité sociale

Peut-on, parce qu’on se revendique une identité sociale ou on oppose l’identité de l’autre, vouloir déterminer les choix en matière d’adhésion des clients. Le principe de la concurrence doit-il reposer sur l’identité, en lieu de la compétence et de la compétitivité. Ce sont là autant de questions qui viennent souvent à l’esprit quand on observe certains projets d’entreprise.

Il est souvent imaginé que l’affirmation d’une identité sociale crée l’adhésion par le principe de l’acceptation de celui qui énonce cette identité collective. Ainsi, on observera par exemple que certaines entreprises se définissent par l’appartenance de leur entrepreneur a un groupe racial ou ethnique pour attirer les membres de cette communauté à leurs produits ou services. Bien des fois, surtout dans les pays à grande diversité, cela a démontré des limites.

Je me souviens par exemple de ces AfroShops dans certaines villes d’Allemagne. Je tairais le nom des villes ou j’ai personnellement été témoin de cela. L’Africain qui les ouvre s’attend à ce que parce que l’Afroshop est géré par un Africain, les autres Africains par ce principe d’identification sociale le préfèrent à la concurrence souvent asiatique, alors que ces derniers font de meilleurs prix, voire la moitié des prix pour des produits similaires, souvent le même produit.

Et bien souvent, il finit par réaliser que ce n’est pas le cas. Les clients finissent par aller là où les produits sont les moins chers, ou ils sont mieux accueillis, ou la salubrité est meilleure au détriment de l’identité sociale.En fait, parfois l’approche basée sur l’identification sociale devient un prétexte pour masquer le manque de compétitivité.

Quand l’identité sociale pose problème

Beaucoup d’entre nous avons vécu cette expérience ou mettant l’accent sur l’identité et sur l’identification, nous avons choisi telle compagnie pour un service ou un produit et malgré nos bonnes volontés, nous avons dû nous résoudre à confronter que l’entreprise n’était pas au niveau…et parfois nous avons dû le constater de manière amère…nous savions qu’il y avait mieux…mais il y’ avait ce petit truc en nous…qui finalement a dû faire face à la dure réalité.

J’ai fais d’ailleurs une petite comparaison dans le secteur des glaciers en Afrique francophone.

L’identification communautaire ne saurait servir de prétexte pour normaliser la médiocrité. Ce n’est pas parce que je suis Africain qu’il est normal que je subisse l’incompétence d’une compagnie africaine simplement parce que la compagnie revendique quelque chose qui est mien, mon africanité. Ce n’est pas notre base identitaire communautaire commune qui justifie que j’accepte un niveau d’exigence plus bas que celui des concurrents.

Face à la concurrence, la seule identité sociale qui existe est la compétence et la compétitivité. On peut prendre sur soi l’inégalité des moyens pour donner une chance à un projet communautaire (le principe de discrimination positive). Mais on ne saurait accepter que l’incompétence devienne la norme dont il faut se satisfaire.

Il n’est pas constructif que pour le même prix, soit privilégié un frère qui ne fait pas son boulot par rapport à quelqu’un d’autre qui le fait bien. Le nivelage ne doit pas servir à mener les identités en bas, mais à les tirer vers le haut.

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Paul Armand

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